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Introduction/Faits

Le 30 janvier 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé votait l’état d’urgence sanitaire international, pour la 6ème fois depuis 1964.

Le SARS COV 2 était, à cette époque, déjà présent sur plusieurs continents, tandis que depuis cette heure, la pandémie a concerné, à quelques rares exceptions près, l’intégralité des pays de la planète.

Pour faire face à une situation d’une ampleur inédite dans l’histoire contemporaine, un certain nombre d’Etats ont mis en œuvre des solutions dont la plupart ont été dictées par l’urgence, sans considération d’une balance bénéfices risques pesée avec discernement.

Concrètement, des mesures de confinement généralisées ont été adoptées, des décisions de placement en quarantaine forcée ont été imposés aux populations, des interdictions de rassemblement ont été légions.

En moins d’un an, dans la plupart des Etats, la police est devenue la règle, la liberté l’exception !

Les auteurs de la présente saisine, tous scientifiques, ou médecins de renom, s’étant démarqués dans la prise en charge des patients atteints de la COVID 19, entendent parfaitement la nécessité de privilégier la santé publique au détriment, sans nul doute, des libertés individuelles ou au moins de certaines d’entre elles.

Mais outre la recherche de stricte proportionnalité, ils entendent faire valoir que les mesures ainsi édictées n’ont, pour beaucoup, aucun fondement scientifique, aucune légitimité sanitaire, en ce que leur bénéfice n’a jamais pu être démontré, tandis que leurs risques ont été clairement identifiés, et peuvent être jugés comme colossaux sur le plan individuel et sur le plan collectif.

Sur le plan individuel, et ainsi qu’il le sera exposé, le port généralisé du masque, les mesures de confinement, les isolements contraints, la vaccination de masse, ont des conséquences certaines, et les signataires de la présente s’étonnent de ce que ces dernières soient niées ou minimisées, alors que la littérature abonde quant à celles-ci.

Or, le bénéfice de ces décisions est notoirement insuffisant pour pouvoir imaginer de juguler leurs risques bien réels.

Cette absence de fondement scientifique aux mesures ainsi édictées et généralisées, tendent à inquiéter la communauté des juristes internationaux, qui déposeront prochainement une requête démonstrative auprès du comité des droits de l’homme de l’ONU aux fins d’interroger le point de savoir si la pandémie n’a juste pas servi de prétexte aux Etats pour asseoir les Nouvelles bases d’un contrat social, qui, déséquilibré, permettrait de restreindre les libertés publiques, et la force d’opposition que représentent leur mise en œuvre.

Sans avoir peur des mots, il appartient aux Médecins et scientifiques signataires d’interroger l’Organisation Mondiale de la Santé sur ce qu’elle entend mettre en œuvre pour que l’épidémie de covid19 ne soit pas suivie d’un effondrement politique, social, économique des Etats, tandis qu’ils ne sauraient accepter qu’une maladie infectieuse aux conséquences médicales limitées et gérables, puisse servir de prétexte à une remise en cause des fondements de civilisation démocratique, et qu’ainsi, malgré eux, ils puissent être assimilés à des promoteurs d’un nouvel équilibre politique.

Il appartient à votre prestigieuse autorité de dénoncer, à la suite de l’ONU, les récupérations politiques, économiques, ou philosophiques de la pandémie, rappelant la mise en garde d’Antonio GUTERRES, le 22 février dernier :

« Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et des mesures d'urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des organisations non gouvernementales » 2

Les signataires de la présente tribune sont scientifiques, et la science est leur seul mot d’ordre : une science basée sur les preuves, une science qui évolue, et qui ne saurait faire l’objet de récupérations politiques, tandis que leur parole ne saurait servir de fondement à une justification des restrictions de libertés publiques.

L’inventaire qui suit n’a d’autres finalités, ainsi, que rappeler que la science ne saurait s’accommoder d’approximations, surtout lorsque celles-ci ont des conséquences aussi graves que celles auxquelles nous assistons en ce moment.

Ils déplorent que des mesures à l’efficacité douteuse et insuffisamment prouvée aient été mises en œuvre, alors que d’autres, pourtant disposant d’un niveau de preuve, d'un bénéfice et de faibles risques n’aient pas été privilégiées ni mises en œuvre.

La question est d’autant plus prégnante qu’avec plus de 3 millions de décès attribués à la Covid-19, nous ne pouvons que constater un échec en Europe, en Amérique et dans certaines parties du Moyen-Orient. Ces régions sont dans une situation pire que lors de la grippe ferroviaire de 1889, qui a pu être causée par l'apparition d'un autre Coronavirus, HCOV-OC43.

Cet échec s'est produit en dépit du fait que cette pandémie était prévisible et présentait des risques très faibles pour la grande majorité de la population en bonne santé, comme le montrent les propres publications de l’OMS 3 .

Avec l’appui de ces scientifiques et médecins, une analyse des risques/avantages comparative est proposée [ voir les tableaux 5 et 6 ].
Table 5 – Comparaison du rapport bénéfices/risques de la vaccination des populations et des traitements en utilisant les mêmes normes de preuve et les mêmes critères


Table 6 – Comparaison des actions et des interventions en utilisant les mêmes normes de preuve et les mêmes critères





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Analyse des solutions négligées